Le bleu de méthylène, c’est beau, et voilà la preuve ! Sa densité étant plus forte que l’eau froide utilisée, il s’enfonce dans l’eau en diffusant aussi latéralement assez lentement.
Les photos ne sont pas très nettes, mais il sera sans doute possible de refaire la même chose en changeant l’éclairage (et en faisant tourner ? En rajoutant des densités différentes ? en chauffant ? Si vous avez des idées de milieux où les panaches sont intéressants, n’hésitez pas !)
Le bleu de méthylène se présentant en petites pastilles, la forme exacte obtenue en en déposant un peu sur la surface de l’eau (ici, rien ne bouge) dépend de paramètres très peu controlables (taille exacte des pastilles déposées, quantité et répartition spatiale), donc c’est pas ou prou reproductible exactement. Mais la forme des panaches est ici très jolie, et assez caractéristique de ce que l’ on prend pour des panaches dans l’imaginaire collectif : une tête de panache en champignon (rappellez vous la bombe atomique) qui se déforme peu, et une queue qui s’allonge et se contracte. En dynamique (donc pas visible sur cette photo), on peut voir que l’évolution des panaches est bien plus imprévisible et chaotique : des instabilités peuvent se former autour des panaches, former de nouveaux panaches etc.